C’est l’une des questions du moment : la pénurie de masques en France. Dans le monde médical et paramédical (pharmacies, maisons de retraite, pompiers), mais aussi partout ailleurs. Et l’administration des Douanes ne déroge pas à la règle.
La mondialisation, les délocalisations industrielles et les pertes de souveraineté sanitaire sont remises en cause.
L’autre point attisant la tension est l’efficacité du masque lorsqu’est atteinte (ou dépassée…) sa date de péremption. Et la communication gouvernementale n’aide guère à y voir clair.
Avant 2020, il ne fallait en aucun cas dépasser la date de péremption.
Désormais, en pleine crise du Covid-19, la date n’importerait plus ? Seuls les tests visuels de vérification compteraient ? Cela pourrait être commode : une responsabilité déchargée vers la personne utilisatrice. Or des personnels soignants, donc qualifiés pour se comporter en ambiance virale au port de protections, sont décédés.
La communication officielle le dit : la pénurie de masques imposa de revoir leur doctrine d’utilisation. Sans fourniture d’analyses complémentaires, le doute demeure donc. Or, ce n’est pas aux personnels de s’adapter. Pour garantir le principe de précaution et la sécurité, il faut donc :
– À très court terme : que tout le monde voit le remplacement des masques périmés par des masques neufs, le plus rapidement possible.
– À plus long terme : une relocalisation de la production de masques sur le sol national.
Si un agent relève que la date de péremption d’un masque est dépassée, il est dans son bon droit pour demander la fourniture de nouveaux masques.