Chronique du 15 juin vue par Vincent Gaullier, réalisateur de films documentaires.
Tout comme les films de zombis ou les westerns, les films de procès sont un genre à part entière ; avec ses codes et ses invariants. Des films qui profitent à plein ce que concentre une audience, avec le prétoire pour plateau et les prévenus, avocats, magistrats… ou le public pour personnages.
Pour autant, malgré toutes les qualités artistiques et techniques des réalisatrices et réalisateurs, leurs œuvres n’égalent jamais la puissance du réel. Sans doute parce que ce réel suffit à la dramaturgie du récit, sans besoin d’aller chercher une complexité inventive et subtile, sans besoin de pallier la banalité du quotidien. Il est là, s’imposant à nous spectateurs.