Lors des groupes de travail sur les conditions de travail instaurés à la DGFIP, Solidaires Finances Publiques a régulièrement mis en avant que les agents n’étaient ni entendus ni écoutés sur leurs conditions de travail, le contenu et l’organisation de leur travail.
Il y a quelques années encore, les réunions de service donnaient la possibilité aux agents d’échanger, de s’exprimer mais cette époque est bien révolue, aujourd’hui le temps est de plus en plus contraint, il n’y a qu’à observer comment est organisée l’information et comment se fait la communication.
Quasiment tout transite via les messageries intranet ou les sites locaux, ce qui fait que les agents sont abreuvés, submergés de messages, de notes dont ils ne savent plus que faire, et se trouvent dans l’incapacité de déceler ce qui est important, ce qui l’est moins. L’usage sans limite de l’informatique génère une certaine déshumanisation des rapports sociaux, tend à isoler les agents face à leur écran, à réduire les échanges collectifs sur le travail entre collègues et avec la hiérarchie.
En définitive les occasions d’échanges informels n’existent quasiment plus. Continuer la lecture de « Donner la parole aux agents pour débattre du travail »