Les constats se poursuivent avec beaucoup de vœux pieux :
– Améliorer la connaissance des risques psychosociaux
– Impliquer les chefs d’entreprise
– Sensibiliser les manager et diffuser les bonnes pratiques
– Faire de la prévention des risques psychosociaux une priorité de la santé publique
– Renforcer le dialogue social
Quoi de neuf ?
L’essentiel est consacré aux conséquences avec des débats sur les questions de la reconnaissance. Et surtout avec des mesures qui peuvent être pire que le mal quand le rapport propose d’«améliorer la détection des salariés en situation de détresse»…
Il est aussi écrit : «Ainsi, la SNCF a mis en place des stages de formation à destination des managers pour leur permettre de mieux détecter des salariés en détresse. Un film qu’elle a fait réaliser montre ainsi différentes situations (anxiété, surmenage, dépression) et présente des outils au manager pour agir. Cette expérience pourrait en inspirer d’autres.» Ainsi, ce n’est pas l’organisation du travail qui est mise en cause et il suffit de former les managers pour règler le problème ! sic
En conclusion, ce rapport ne s’interroge pas beaucoup – pas du tout – sur ce qu’il faudrait faire pour imposer aux employeurs le respect du code du travail (au travers du renforcement de l’inspection du travail par exemple), ni sur les politiques économiques mises en oeuvre, et ne pose pas non plus le problème des entreprises de moins de 50 salariés, ni celui des pouvoirs réels des CHSCT…