Depuis janvier 2015 trois salariés de la SNCF exerçaient leur droit de retrait en refusant de conduire des trains sur la ligne TER Bordeaux Bayonne « tant qu’elle présentera un danger grave pour les usagers ». Pour les salariés cette ligne présente de forts risques de « déshuntage» c’est-à-dire un défaut de communication entre la voie et certains types de trains, ce qui peut rendre certains convois non signalés aux passages à niveau.
Le 18 octobre 2016 le conseil des prud’hommes de Bayonne a :
- considéré que leur droit de retrait était légitime,
- ordonné la levée des sanctions prises à leur encontre,
- et condamné la SNCF à verser 1000 euros à chacun au titre du préjudice moral.