L’ANSES confirme le 7 septembre 2015 une pollution de l’air des enceintes souterraines ferroviaires. En cause : les microparticules produites par le freinage des trains.
Les risques sanitaires pour les usager-e-s et pour les personnels des transports sont importants et peuvent engendrer notamment des maladies respiratoires et cardiovasculaires.
Le Syndicat SOLIDAIRES groupe RATP a participé au groupe de travail de l’ANSES. Le rapport « Pollution chimique de l’air des enceintes de transports ferroviaires souterrains et risques sanitaires associés chez les travailleurs » (pdf) alerte sur les dangers pour la santé due aux concentrations élevées de particules fines dans les enceintes du métro et du RER.
Pour l’Union syndicale SOLIDAIRES et l’Association Respire ledit rapport n’est qu’une étape qui doit permettre, à court terme, de réduire significativement la pollution à laquelle sont exposé-e-s les usager-e-s, les salarié-e-s des transports et celles et ceux travaillant dans les enceintes ferroviaires et de deux, supprimer les réglementations permettant aux employeurs d’exposer les personnels à des valeurs environnementales supérieures à celles en surface. Les salarié-e-s et usager-e-s doivent bénéficier des mêmes normes environnementales !
Pour l’association Respire, l’Union syndicales SOLIDAIRES et SOLIDAIRES groupe RATP les transporteurs doivent immédiatement :
– Développer l’utilisation du freinage 100% électrique ;
– Réduire les phénomènes de friction par l’optimisation du matériel roulant : matériaux de freinage les moins émissifs, allégement des voitures, etc. ;
– Améliorer la ventilation des stations/gares et des tunnels et l’intensité de la ventilation mécanique ;
– Améliorer le système de climatisation et filtration de l’air au poste de travail des conducteurs et conductrices du métro et du RER.