Au CNPE de Penly, centrale EDF, suite à un mouvement de grève local lors de l’arrêt de la tranche 1 d’avril 2016, les agents du service Conduite ont obtenu une réduction de leur durée de travail hebdomadaire à 32h sans perte de rémunération, accompagnée de la création de 17 emplois. Et ce dans le contexte actuel, où le patronat au travers des gouvernements successifs, tente de remettre en cause nos acquis sociaux et notamment les 35h hebdomadaires.
SUD Energie revendique une réelle diminution du temps de travail pour toutes et tous, sans perte de rémunération, par une plus juste répartition des richesses produites.
« Le travail ne libère que celui ou celle qui n’est pas soumis à la nécessité de travailler pour couvrir ses besoins » … A.NONYME
Ce passage a été entériné le 16 juin 2016 suite au dépouillement de la consultation qui s’est déroulée du 6 au 16 juin au cours de laquelle 172 agents sur 174, se sont exprimé-e-s. Ils furent 134 à dire OUI au passage à 32h hebdomadaires/ 7 équipes, soit 77% et seulement ont répondu NON. C’est donc un résultat sans appel avec un taux de participation très important.
Dès le début de la démarche, les organisations à l’initiative (CGT et SUD Energie) s’étaient engagées à consulter tous les agents individuellement, avant de signer un quelconque avenant à l’accord local sur la réduction du temps de travail de 1999.
C’est la détermination et la mobilisation d’une grande majorité des agents concernés qui a permis d’aboutir à cet avenant et ce résultat. Résultat d’autant plus important dans un contexte général dans lequel les patrons avec l’appui des gouvernements successifs tentent de remettre en cause les 35 heures de travail hebdomadaires !
Ont ainsi été obtenu la mise en place de 32h hebdomadaires (soit un mois de travail en moins par an), la création de 17 emplois, des semaines de travail allégées, 3 à 4 week-ends supplémentaires par an non travaillés, des Indemnités de service continu (ISC) mensualisées et un lissage équitable entre équipe et un cadrage temporel qui diminuera l’impact sur la vie extra-professionnelle.
C’est la preuve que la lutte paie encore !