Un mois après

Nous sommes des militant·es de terrain, pour un syndicalisme d’en bas. Malgré la distanciation sociale très physique de ce dernier mois, malgré ces événements qui auront des conséquences politiques et sociales, environnementales, sans précédent que nous ne pouvons encore complètement imaginer, chaque structure a travaillé à partir de la réalité de son milieu de travail, avec un foisonnement de résistances diverses qui remettent en cause les conditions d’hygiène, de sécurité, d’emploi, de vie que nous regroupons sous le terme de conditions de travail.

Les conditions de travail au sens large sont au centre de la vie des travailleuses et des travailleurs.
Chaque structure syndicale de Solidaires, avec ses moyens de réflexions et d’actions a fait son travail, et à distance et sur le terrain et à foison. Une véritable fourmilière !

Le savoir-faire de Solidaires a encore su passer une étape. Les formations en vidéo, la permanence téléphonique, une présence concrète, multiforme, large et efficace.

Les fourmis de Solidaires ont fait un sacré boulot : des documents, tracts, fiches, outils, foire aux questions partout sur nos sites, les réseaux sociaux et sur le terrain.

Cela ne pourra que permettre de continuer à construire un syndicalisme de luttes et de transformations sociales dans les secteurs d’activité les plus exposés à l’exploitation, où sont le plus souvent les femmes, les salarié·es précaires, les salarié·es de sous-traitance, de les mettre au centre de nos interventions.

Ce bulletin spécial se veut un reflet non exhaustif de cette activité qui s’est déployée les dernières semaines et qui montre, s’il en était encore besoin, que personne ne veut perdre sa vie à la gagner.