Selon l’enquête emploi de 2016, 8 % de l’ensemble des salarié·es de France métropolitaine exercent à titre principal un métier du nettoyage auprès des entreprises, des services publics et des particuliers.
Il s’agit d’emplois occupés à 80 % par des femmes. Les salarié·es du nettoyage sont aussi moins diplômés que les non qualifiés (44 % sont sans diplôme) et 20 % de ces emplois sont occupés par des salarié·es immigré·es, une part deux fois plus élevée que pour l’ensemble de la population salariée.
Les agents de service employés dans les services publics ont des temps de travail moins morcelés et sont davantage satisfaits de leur activité que l’ensemble des salarié·es du nettoyage. Les employé·es du nettoyage en entreprise sont soumis·es à des horaires atypiques et sont plus exposé·es aux risques chimiques. Quant aux personnes salarié·es auprès de particuliers, si leurs conditions de travail sont moins difficiles et leur emploi moins précaire, elles ont des temps de travail davantage fragmentés.
Ces métiers se caractérisent par des conditions de travail difficiles et pénibles : 90 % sont exposés au moins à un risque physique dont 61 % à un risque chimique (y compris poussières et fumées) et 52 % à des postures pénibles.
Dares analyses, n° 43, septembre 2019 : « Les métiers du nettoyage : quels types d’emploi, quelles conditions de travail ? »