Sous la direction de Annie-Thébaud-Mony, Véronique Daubas-Letourneux, Nathalie Frigul et Paul Jobin.
Depuis les années 2000, les ouvrages ou articles concernant la santé au travail se sont multipliés. Des événements médiatisés, relayés par des associations de défense des victimes, ont largement contribué à cette évolution : du drame sans fin des victimes de l’amiante à la catastrophe d’AZF, des suicides au travail dans l’industrie automobile ou les télécommunications aux conséquences de l’accident nucléaire de Fukushima…
Par la présentation d’enquêtes et de travaux menés en France ou à l’étranger (Brésil, Japon, Italie, Canada, Suisse ou Belgique), cet ouvrage clôture un vaste projet de recherche intitulé « Approches critiques de la production de connaissances en santé au travail. Comparaisons internationales », qui s’est déroulé dans le cadre du programme Santé environnement-Santé travail de l’Agence nationale de la recherche. Les contributions ici réunies viennent ainsi alimenter et renouveler la critique du modèle dominant de connaissance des atteintes à la santé d’origine professionnelle, fondé sur les institutions chargées de les indemniser.
Santé au travail : Approches critiques
Annie Thébaud-Mony est directeur de recherche honoraire Inserm. Véronique Daubas-Letourneux est chercheur associé à l’université de Nantes. Nathalie Frigul est maître de conférences à l’université de Picardie. Paul Jobin est maître de conférences à l’université Paris-Diderot et directeur de l’antenne de Taipei du Centre d’études français sur la Chine contemporaine. Tous les quatre ont en commun d’avoir développé, ensemble ou séparément, des recherches sociologiques questionnant l’(in)visibilité structurelle des atteintes liées au travail.