Le terme low cost tend à envahir notre vocabulaire. Il désigne désormais tout le domaine du bon marché et du facile à mettre en œuvre. Rares sont les domaines qui y échappent. Des médias n’hésitent pas à parler de salles de sports, d’équipes de football, d’entreprises de pompes funèbres, de banques et même de fonds d’investissement low cost. Or ce Corpus voudrait montrer qu’il s’agit là d’approximations qui font fi de l’histoire et de la complexité des facteurs qui concourent à la création de biens et de services à bas coût.
S’il n’est pas faux de dire que la notion de low cost désigne généralement un bien ou un service à prix relativement abordable pour des personnes ou
des groupes à faible capital économique, il est intellectuellement plus stimulant de mettre l’accent sur des processus de production dans des univers spatio-temporels spécifiques, sans omettre bien sûr la question son positionnement sur le marché qu’ils entendent conquérir…
La revue est disponible en accès libre : https://journals.openedition.org/nrt/3487