Le département de la Haute-Vienne fait partie des zones géographiques où les contrôles sont obligatoires dans les établissements recevant du public. Nous avons donc deux agences bancaires concernées par la présence de radon dans les sous-sol.
Pour ces agences, l’employeur respecte la loi en mettant des moyens organisationnels afin de réduire l’exposition des travailleurs : mise en place d’une aération quotidienne systématique de l’agence, d’un système de surpression de l’air dans le sous-sol et en limitant au maximum la présence des employés dans les lieux concernés. Des mesures sont effectuées tous les quatre ans, de novembre à mars pour vérifier les taux et vérifier les zones du bâtiments où les 400 Bq/m3 sont dépassés. Pour les salariés, les mesures de sécurité sont les suivantes : exposition limitée à une heure par jour, maximum 365 heures par an.
Le CHSCT en collaboration avec la médecine du travail ont souhaité que les collaborateurs travaillant ou ayant travaillé dans ces agences bénéficient d’un suivi spécifique.
La Direction a listé toutes les personnes ayant travaillé dans ces agences et qui étaient encore en activité.
En l’absence de protocole de suivi préconisé dans ce cas d’exposition au radon et sur la base du principe de précaution, nous avons décidé et appliqué les actions suivantes :
- réunion dans chaque agence concernée avec la médecine du travail pour expliquer les effets du radon et répondre aux questions des salariés travaillant actuellement dans ces agences,
- proposition à chaque salarié concerné d’une attestation, établie par la Direction, spécifiant l’exposition effective au radon au cours de leur carrière professionnellle,
- envoi d’une prescription à chaque salarié concerné d’une radiographie des poumons et une prise de sang (sans aucune obligation pour le salarié).
Lors des rénovations des agences, nous délocalisons dès que c’est possible et dans les autres cas, nous condamnons l’accès au sous-sol pour les salariés en gardant le système de surpression de l’air.