Question à Émilie Counil, épidémiologiste, enseignante-chercheuse à l’EHESP, site de Saint-Denis, et vous avez été directrice du Giscop 93, un groupement d’intérêt scientifique visant à rendre plus visibles les cancers professionnels. La précarité a toujours été un obstacle de plus à la reconnaissance des cancers professionnels, mais aussi à une meilleure prévention des expositions, qu’il s’agisse de celles à des produits toxiques, ou à d’autres formes de travail délétères, comme le travail de nuit qui a été classé probablement cancérogène par le Circ. Comment voyez-vous l’évolution de la prévention des risques professionnels, avec une Ubérisation généralisée du monde du travail ? Quels garde-fous faudrait-il imaginer ? Continuer la lecture de « Demain, le travail 7èmes rencontre de Santé et travail, palais du Luxembourg »