La cour d’appel de Rennes ordonne une nouvelle expertise médicale pour Pascal Brigant et Claude Le Guyader ex-salariés de Nutréa-Triskalia victimes des pesticides

2016-11-06_213632C’est une nouvelle victoire pour les ex-salariés de l’entreprise agroalimentaire Nutréa-Triskalia de Plouisy qui se battent depuis maintenant plus de cinq ans pour faire reconnaître leurs maladies professionnelles et obtenir réparation devant les tribunaux des Affaires de Sécurité Sociale, des Prud’hommes et du Tribunal de Grande Instance de Saint Brieuc. Comme leurs collègues de travail Laurent Guillou et Stéphane Rouxel, Pascal Brigant et Claude Le Guyader, ont été gravement intoxiqués par des pesticides pour certains interdits comme le Nuvantotal et sont aujourd’hui atteints tous les quatre d’hypersensibilité aux produits chimiques multiples. (M.C.S en anglais), maladie que la Mutualité Sociale Agricole (MSA) s’obstine à ne pas vouloir reconnaître comme étant extrêmement invalidante puisqu’elle attribue constamment aux malades atteints de cette maladie, des taux d’IPP particulièrement insignifiants.
Lors de l’audience de la Cour d’Appel de Rennes du 17 février dernier, Maître François Lafforgue avait contesté le taux d’IPP attribué à Pascal Brigant et à Claude Le Guyader, mais également la fiabilité de l’expertise présentée au Tribunal.
Aujourd’hui dans son jugement, la Cour d’appel à accéder à sa requête en ordonnant une nouvelle expertise et en désignant un médecin parisien qui devra également réévaluer les taux d’Incapacité Permanente Partielle (IPP) de Pascal Brigant et Claude Le Guyader.
Une nouvelle audience de jugement se tiendra donc le 1 septembre 2015 à 9h15mn devant la Cour d’Appel de Rennes.
IMG_7914.JPGAprès la condamnation de Nutréa-Triskalia devant le Tribunal des Affaires de Sécurité Sociale de Saint Brieuc le 11 septembre 2014 pour faute inexcusable de l’employeur, cette décision de la Cour d’Appel de Rennes est donc une nouvelle victoire pour les ex-salariés de cette entreprise agroalimentaire, qui après être tombés gravement malades sur leur lieu de travail ont tous été licenciés.