Droit de suite sur un droit d’alerte : la lutte paye !

capture-decran-2016-09-14-a-17-36-45Suite aux droits d’alerte posés par de nombreux CHSCT en douane à l’initiative des militants de Solidaires et à l’exigence collective de la lumière totale sur l’incident, de la réalisation d’une expertise crédible par un expert agréé et de la mise en place de mesures suffisantes pour assurer la sécurité des agents, allant jusqu’au remplacement des armes jugées défaillantes, la direction des douanes a sollicité le cabinet d’expertise APAVE mais pour l’examen des seules culasses. Et pas de l’arme entière. Celui-ci vient de conclure que rien ne permet de déterminer la cause de la rupture des culasses…. hormis les différences de dureté de l’acier, celle de la culasse ayant explosé étant la plus faible. En fait, sa qualité ne serait pas en cause mais sa quantité…. CQFD. La « juste qualité » en quelque sorte. Suite à cette conclusion et en dépit des réserves de l’expert, l’administration n’a pour une fois pas ergoté : retrait des armes en cause, du moins de la série usinée dans le même acier que l’arme ayant explosé et remplacement par des armes neuves.

Il n’y a pas plus sourd que celui qui ne veut pas entendre. Même si le résultat optimal n’a pas été encore obtenu car d’autres problèmes semblent apparaître comme la question du ressort récupérateur dont la longueur non conforme pourrait bien entraîner d’autres incidents, saluons ce premier pas obtenu grâce à l’opiniâtreté de nos représentants. Car sur ce point Solidaires a pris ses responsabilités syndicales et continuera de lutter pour que la santé des agents soient pleinement préservée. Mais ce n’est que la première étape : obtenons maintenant la vérification de l’ensemble des armes en dotation et que celles-ci soient assorties d’un système de roulement ou de remplacement afin de garantir pour les agents un exercice des missions en totale sécurité ! Les CHSCT ont décidé d’expertises qui doivent être réalisées.

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