Entre management et santé au travail, un dialogue impossible, collectif

Certaines méthodes de management peuvent être pathogènes, ce n’est pas un scoop. Les auteurs explorent la question des liens entre management et santé au travail du point de vue du dialogue – impossible ? – entre employés, employeurs et professionnels de la santé au travail. Continuer la lecture de « Entre management et santé au travail, un dialogue impossible, collectif »

Le travail pressé, pour une écologie des temps du travail, Corinne Gaudart et Serge Volkoff

Le modèle de la hâte tend à s’imposer dans le monde professionnel. Les exigences d’intensité, de réactivité, d’adaptabilité dessinent un faisceau de contraintes pesant sur les temps du travail.
Cet ouvrage rend compte d’histoires de travail cumulées lors d’études menées dans de multiples secteurs : ouvriers de l’automobile, de la sidérurgie ou du BTP, pâtissiers, horticulteurs, infirmières et aides-soignantes, agents administratifs et encadrants, etc. Continuer la lecture de « Le travail pressé, pour une écologie des temps du travail, Corinne Gaudart et Serge Volkoff »

Redonner du sens au travail. Une aspiration révolutionnaire, Thomas Coutrot et Coralie Perez

Démissions en chaîne, refus des bullshit jobs, méfiance vis-à-vis des grandes entreprises, préférence pour le télétravail, réhabilitation des activités manuelles, réorientations en milieu de carrière : les questionnements sur le sens du travail n’ont jamais été aussi nombreux. Continuer la lecture de « Redonner du sens au travail. Une aspiration révolutionnaire, Thomas Coutrot et Coralie Perez »

Les métamorphoses de l’emprise dans les organisations

sous la direction de Vincent De Gaulejac et Jean Vandewattyne

L’emprise de l’organisation, coécrit par Max Pagès, Michel Bonetti, Vincent de Gaulejac et Daniel Descendre, paraît en 1979 aux PUF. Les auteurs s’y livrent à une description approfondie et innovante des mécanismes de pouvoir à l’œuvre au sein d’IBM, nommée TLTX dans l’ouvrage, sans doute la plus puissante des multinationales de l’époque. Continuer la lecture de « Les métamorphoses de l’emprise dans les organisations »

Les dépossédés de l’open space – Une critique écologique du travail

de Fanny Lederlin

Quel est le point commun entre un livreur à vélo, une agente d’entretien, un start-upper, une aide soignante et une « curatrice de contenus » ? Tous subissent les nouvelles modalités de travail imposées par la digitalisation, la robotisation et les méthodes contemporaines de management. Partout, le « néotravail » étend son emprise : du bureau au domicile, notre open space s’est élargi, et nous ne pouvons plus échapper aux injonctions à « aller plus vite », à nous « adapter » et à « nous engager à fond dans nos projets ». Continuer la lecture de « Les dépossédés de l’open space – Une critique écologique du travail »

Le nouvel esprit du salariat Rémunérations, autonomie, inégalités

de Sophie Bernard

Nous assistons depuis les années 1970 à une déstabilisation du salariat en France, mis en péril par la multiplication des formes d’emplois précaires et l’expansion du travail indépendant. Dans un tel contexte, l’évolution des formes de rémunération et de mobilisation de la main-d’œuvre contribue à fragiliser les salariés. Continuer la lecture de « Le nouvel esprit du salariat Rémunérations, autonomie, inégalités »

La raison des plus forts : Chronique du procès France Telecom

de Claire Robert (illustrations), Éric Beynel (coordonnée par)

Le 6 mai 2019 s’est ouvert le procès France Télécom. Didier Lombard, ex-président du groupe, comparaissait aux côtés de son ancien bras droit, Louis-Pierre Wenès, et de l’ex-directeur des ressources humaines Olivier Barberot pour des faits de harcèlement moral ayant conduit à de multiples suicides entre 2007 et 2010. Au premier rang des parties civiles, le syndicat Sud Solidaires, à l’origine de la plainte contre la direction de l’entreprise en 2009. Continuer la lecture de « La raison des plus forts : Chronique du procès France Telecom »

« Les enquêtes ouvrières dans l’Europe contemporaine » d’Éric Geerkens, Nicolas Hatzfeld, Isabelle Lespinet-Moret, Xavier Vigna

S’il est un spectre qui hante l’Europe des xixe et xxe siècles, c’est bien celui de la classe ouvrière. En témoignent les innombrables enquêtes qui lui sont consacrées : elles disent combien la « question sociale », telle qu’elle s’invente avec l’industrialisation, est d’abord une inquiétude sur la condition ouvrière et son évolution. Ces mondes ouvriers, si prompts aux soulèvements, constituent une énigme que de multiples enquêtes visent à résoudre, le plus souvent pour conjurer une menace. Continuer la lecture de « « Les enquêtes ouvrières dans l’Europe contemporaine » d’Éric Geerkens, Nicolas Hatzfeld, Isabelle Lespinet-Moret, Xavier Vigna »