Les troubles musculo-squelettiques, beaucoup de difficultés pour faire reconnaître en maladie professionnelle.

Dans les permanences de Solidaires Rhône sur les questions de santé au travail, nous rencontrons de plus en plus de difficultés pour faire reconnaître l’altération de la santé des salarié-es à cause du travail. Trois cas traités ces derniers mois. Continuer la lecture de « Les troubles musculo-squelettiques, beaucoup de difficultés pour faire reconnaître en maladie professionnelle. »

Une étude européenne sur le « lean management »

Le « lean management » – littéralement, « management maigre » – a des effets négatifs sur la santé, c’est sans appel selon une étude européenne menée par Antoine Valeyre au Centre de l’étude et de l’emploi, un laboratoire CNRS qui a interrogé près de 20 000 travailleurs. Continuer la lecture de « Une étude européenne sur le « lean management » »

Les services vétérinaires : alarmant !!!

Les contrôles de l’état en abattoir sont de moins en moins réalisés par des agents fonctionnaires (surtout en abattoirs de volailles). Ils le sont souvent par des préposés sanitaires, éventuellement des vétérinaires, employés sur des contrats de courte durée, sans formation préalable et dans des conditions de travail très contraignantes :des précaires en milieu hostile de travail en abattoir. Continuer la lecture de « Les services vétérinaires : alarmant !!! »

Le patronat européen ne veut pas d’une directive TMS

Dans une lettre adressée à Antonio Tajani, vice-président de la Commission chargé de l’industrie, et à László Andor, le commissaire aux Affaires sociales, neuf associations patronales européennes s’opposent à l’adoption d’une législation européenne sur les troubles musculosquelettiques liés au travail. Continuer la lecture de « Le patronat européen ne veut pas d’une directive TMS »

Les pathologies de l’épaule au tableau de chasse du gouvernement

Vers une remise en cause de la responsabilité de l’employeur

Un long chemin :

Historiquement, les accidents du travail et les maladies professionnelles étaient intrinsèquement liés au travail lui-même et au milieu de l’entreprise. En 1898, un compromis prévoyant un dédommagement forfaitaire sur la réparation de l’accident du travail prévoyait l’indemnisation du seul « pretium doloris », ignorant le « pretium laboris ». Il sera élargi aux maladies professionnelles en 1919.Ce forfait était pénalisant car n’étaient pas prises en compte les conséquences sur la vie personnelle, familiale et sur l’emploi du travailleur. Au lendemain de la seconde guerre mondiale, le Conseil National de la Résistance met en œuvre la Sécurité Sociale qui prévoit une réparation plus juste Continuer la lecture de « Les pathologies de l’épaule au tableau de chasse du gouvernement »