Le SMG tenait son congrès à Nantes en fin d’année 2016. Celui-ci avait pour abjet de faire un lien entre la santé et le travail.
« Santé et travail arrêtons les dégâts »= Quel rôle des généralistes pour faire le lien entre l’état de santé et le travail. Bien entendu, il y a eu une bonne part des débats réservé à la mise en cause de certains écrits de médecin par le conseil de l’ordre, nous pensons par exemple aux attaques scandaleuses subies par Dominuque Huez aujourd’hui poursuivi par des huissiers.
Les médecins présents ont pour objectif de développer en leur sein une approche faisant le lien entre santé et travail en mettant des affiches « Et si c’était le travail ? » dans leurs cabinets.
Un élu CGT des dockers atteint d’un cancer a présenté une enquête sur le lien entre son travail et le cancer . Un travail de recherches sur l’exposition des dockers à tout un tas de facteurs de risques de par leur métier aux nombreuses expositions subies. D’où l’importance pour les faire émarger d’avoir un travail en réseau y compris avec les médecins de ville. Dans cet objectif, les membres du SMG veulent faire un travail en réseau avec des syndicalistes. Par exemple, ils souhaitent initier une consultation
souffrance au travail militante sur Nantes.
Dans la foulée de ce congrès, le SMG a proposé à la signature un manifeste, auquel Solidaires s’est associé, intitulé « Pour la santé, la sécurité au travail et la justice sociale : passons à l’offensive ! »
Ce texte propose notamment de reprendre la main sur nos vies en :
« 1) Jouer notre rôle de lanceur d’alerte. La fonction de lanceur d’alerte doit être protégée des attaques d’employeurs auprès de l’Ordre des médecins et des sanctions qui s’ensuivent. Nous revendiquons la pleine indépendance de tous les médecins, notamment du travail, alors que celle-ci est menacée (1).
2) Nous former pour être capables de mieux repérer le travail comme cause des pathologies.
3) Passer du soupçon à la connaissance en rédigeant plus souvent les certificats d’accidents du travail et de maladies professionnelles, même hors tableaux, afin de soustraire les patients à des risques inconsidérés, ce qui signifie étendre la formation en santé au travail des étudiants au sein de l’Université (médecine, sociologie, droit, etc.).
4) Accompagner les patients et patientes, les orienter vers les lieux ressources : permanences pluridisciplinaires sur le travail, associations, collectifs de travail ou d’organisations syndicales, comités d’entreprise ou Comités d’Hygiène, de Sécurité et des Conditions de Travail (CHSCT).
Nous, citoyens, citoyennes, affirmons qu’il est de notre responsabilité politique de dénoncer ces violences actuelles et toujours plus graves des organisations du travail, nous soutenons et nous nous associons à celles et ceux qui luttent pour que les fautes inexcusables des employeurs soient portées au pénal. Il faut en finir avec l’impunité des donneurs d’ordre qui est la règle. Nous appelons à rejoindre le collectif pour la santé des travailleuses et travailleurs. »
L’ensemble de cet appel est lisible ici.