Par Florence Jany-Catrice, aux presses universitaires du septentrion, dans la collection « capitalismes, éthique, institutions ».
Envisager la mesure des performances sur le registre de la « métrologie » n’a pas uniquement un effet réducteur. Lorsque les formes pluralistes de l’évaluation sont ignorées, ce sont les registres de l’efficacité qui faisaient valoir l’intérêt général qui disparaissent, telles que les dimensions civiques ou civiles d’accès aux services pour tous, de bien-être par le travail, de maintien et de consolidation des droits du public.
Comment a-t-on pu arriver à une situation de « performance totale » ? C’est ce que propose d’explorer cet ouvrage, qui fournit aussi des pistes de réflexion pour en sortir transitoirement et définitivement.
Florence Jany-Catrice est professeur d’économie à l’Université Lille1, et chercheur au Centre lillois d’études et de recherches économiques et sociologiques (Clersé)-UMR8019. Ses travaux portent principalement sur l’économie des qualités : qualité de l’emploi dans les activités de services ; qualité de la production, des richesses et de leurs mesures. Elle a publié de nombreux articles, contributions à ouvrages, et ouvrages, parmi lesquels Les nouveaux indicateurs de richesse (nouvelle édition 2012, avec J. Gadrey) et Les services à la personne (2009, avec FX. Devetter et T. Ribault), ed. La Découverte, coll. Repères. Elle est directrice de la Revue française de socio-économie et est membre de l’Association française d’économie politique (Afep).